COUPE DE LA LIGUE
BAGNOLS S’INCLINE DE PEU FACE A NARBONNE
( ¼ de finale de coupe de la Ligue)
Le public venu une nouvelle fois en nombre, a failli assister à la surprise de ces ¼ de finales. Le match débutait de la meilleure des façons pour les bagnolais. Très percutant, ils menaient au score (7-2) (8-4). Un très gros début de match de D. LIZON dans les buts, avec notamment 3 pénaltys stoppés, montrait le degré de motivation de toute l’équipe. Le jeu s’équilibrait, et des contre-attaques replaçaient les narbonnais au tableau d’affichage (9-7) (11-9). Les Rouges montraient beaucoup de solidarité en défense. Voulant endiguer la fougue des visiteurs, ils se voyaient sanctionnés par des exclusions temporaires. L’avantage était toutefois conservé et donnait un avantage de 3 buts aux locaux à la pause (16-13).
A la reprise, les audois tentaient d’augmenter leur niveau de jeu. Un vent de panique soufflait sur la défense bagnolaise durant quelques minutes. Le score se resserrait (18-16) (20-19). Il restait un peu moins de 15 minutes et le public allait assister à une fin de match pleine de rebondissements. Equilibre parfait au score (20-20) (22-22). Puis, les bagnolais furent irrésistibles durant quelques minutes, arrêts déterminants de J. ABERKAN, un P. CARETTE en réussite, un D. CLAVIE efficace ou encore un P. ATTARD très actif en pivot. Ceci donnait un avantage de 2 buts (25-23) dans une ambiance de feu alors qu’il restait 4 minutes. L’absence de lucidité due à un manque de fraîcheur physique allait être préjudiciable. Une perte de balle au mauvais moment et deux coups francs au 9 mètres relançaient les narbonnais qui prenaient l’avantage (25-26). Il restait alors 35 secondes pour égaliser. La défense audoise provoquait des coup francs pour gagner du temps, mais à 2 secondes de la fin, D. CLAVIE s’arrachait pour offrir un ballon de but au pivot. Enorme faute sur ce dernier, et l’arbitre désignait le point de pénalty. Le public exultait. Hélas, le pénalty était repoussé miraculeusement sur la ligne par le gardien de but. C’était fini. Ses coéquipiers explosaient de joie devant des bagnolais déçus de ne pas avoir su conserver leur avantage et d’avoir manqué les prolongations. Dommage, car les bagnolais ont montré qu’ils avaient du cœur et ont conquis le public qui l’a bien compris.