Nationale 3 : C'est bon pour le moral
Avant le coup d'envoi, on savait combien
le résultat était important pour deux équipes en crise de points mais surtout en
manque de confiance et forcément de résultat. Et ce n'est pas le déroulement du
match qui allait contredire la fébrilité ambiante. Aix en Provence prenait
l'initiative du jeu et l'avantagedurant le premier quart d'heure (5-7). Puis les
premières exclusions temporaires perturbaient des visiteurs jusque la maître de
leur destin. Les bagnolais consentaient de gros efforts pour raccrocher les
wagons. L'énergie prenait vite le pas sur l'organisation et il fallait un Cédric
Gapin bien inspiré pour débloquer la situation. Les Aix étaient rejoints au
score (10-10) avant de prendre les devants grâce à des contres fort bien
orchestrés. Le score augmentait doucement mais dans la douleur pour des
bagnolais voyant leur adversaire rentrait au vestiaire avec deux buts d'avance
(12-14).
L'entame de la seconde période était marquée par l'entrée de Rémy Serverat, qui
dans ses buts, manifestait sa présence par des arrêts rassurants. Cela
dynamisait la défense tout en la soulageant des efforts consentis et souvent
vain durant les 30 premières minutes. Après 10 chaudes premières minutes durant
lesquelles le tableau d'affichage allait s'équilibré, un festival de maladresses
allait généralisé un sentiment de crispation dans les deux camps. Tout le monde
était logé à la même enseigne et bien malin celui qui aurait pu à cet instant
déterminer le vainqueur. A l'image de ces moments de crise, les bagnolais
étaient privés de but durant 10 à 12 minutes, croisant à l'occasion les poteaux,
le gardien de but adverse, et même les murs. Les aixois n'allaient guère mieux
et participaient eux aussi à ce concours de maladresses. Il restait alors peu de
temps aux deux équipes pour forcer la décision. Personne ne voulait d'un match
nul et encore moins de la défaite. Seule une énergie suprême pouvait débloquer
la situation. Il restait alors une poignée de secondes à 20-20 avec la balle
dans les mains aixoises. La maladresse était la plus forte et un tir
rebondissant sur le mur des Eyrieux entretenait le suspense. 22 secondes au
chrono était à disposition des bagnolais pour marquer. Christophe Mazel usait
intelligemment son temps mort histoire de lâcher un peu de pression et
d'organiser l'ultime attaque qui se devait être concluante. Yohan Raux prenait
la balle, montait en suspension et ... marquait ! Avec moins de 6 secondes au
compteur les provençaux se jetaient dans une tentative désespérée. Le ballon
atterrissait dans les mains de Rémy Serverat qui comme ses collègues
pouvaient laisser exploser une joie méritée et un immense soulagement.
Sur le plan comptable on ne peut que retenir les 3 précieux points récoltés ce
samedi soir. Ce score étriqué de 21-20 n'est pas le fait de deux défenses
hermétiques mais plutôt le résultat du niveau de jeu de deux équipes maladroites
face aux buts. Il est clair que cette victoire va faire du bien au moral même si
le chemin est encore long.
Les jeunes :
Les "-18 ans" Régionale : Ils se faisaient une joie d'évoluer en lever de rideau de l'équipe Première mais ils en furent privés à cause des nîmois de l'USAM déjà en vacances. On ne retiendra donc que les 3 points bien que l'on aurait préféré en découdre sur le terrain.