Résultats de la journée et classement Nationale 3          Retour à la page d'accueil

UN COMPTE DE FAITS QUI TOURNE MAL

 Lorsqu’on perd un gardien de but comme Stéphane Clémençon parti rejoindre le monde professionnel au détriment d’une parole donnée au monde amateur, il y a de quoi être désorienté et vivre une semaine difficile. Avec une addition de blessés, d’absents en tout genre et un rappel d’anciens au secours d’un collectif meurtri, il est presque impossible de sortir indemne d’une telle accumulation de faits. Et lorsque en plus, vous avez affaire à une équipe de Villefranche de qualité avec pour preuve sa remontée au classement, comment aborder psychologiquement une telle rencontre ? Réponse : dans une souffrance proche du cauchemar. L’ouverture du score par Romain Pons puis le contre conclu par Philippe Baumet inséraient un souffle d’espoir malheureusement vite calmé. Villefranche bien organisé offensivement montrait un peu trop de facilité à trouver les filets face à une défense rapidement réduite par des exclusions prématurées bien que temporaires. L’écart gonflé rapidement (2-8) quand Florent Neboit prenait un coup sur une action défensive. Un coup dur de plus pour une attaque déjà en manque d’inspiration et qui perdait prématurément son demi-centre. Fabien Ausset signait bien son retour au quart d’heure de jeu mais cela ne gênait en rien les intentions beaujolaises (3-9). Et ce n’était alors que le début d’une soirée longue et pénible pour un collectif contraint à ne puiser que dans son courage. Hélas à ce niveau, le courage ne suffit pas. Il doit être le petit plus sur une assise de jeu et non le moteur. Philippe Baumet ou encore Sébastien Ventajol consentaient beaucoup d’effort mais il était impossible à ce moment de sortir la tête de l’eau (8-15). Le temps défilait pour conclure une première période dominée de la tête et des épaules par une équipe de Villefranche intransigeante (9-17).

Avec un tel retard, difficile d’aborder la reprise d’autant que les premières initiatives récompensaient un adversaire insolent par sa domination et son emprise sur le jeu (9-19). Ousmane Benga secouait ses coéquipiers dans un épais brouillard mais le retard accumulé s’avérait immense et irrattrapable. Malgré cela la volonté subsistait comme pour exorciser le mauvais sort. Yohan Betsch, Yvan Caparros ou encore Guillaume Alegre touchaient du filet pour ne pas mourir mais les maladresses s’accumulaient autour d’offensives peu construites (13-25). Comment croire qu’une équipe, alors troisième au classement puisse autant être dominé. La faute certainement à Villefranche qui à  ce jour et vu sa prestation possède un niveau de jeu proches des équipes de tête. Les bagnolais en manque d’énergie lâchaient prise en considérant à juste titre qu’ils courraient après l'irréalisable. Les dernières minutes finalement plus pénibles que les premières donnaient l’occasion au jeune Romain Pons de marquer un dernier but. Une manière de montrer que malgré quelques malheurs l’espoir doit demeurer. Au coup de sifflet, la joie de Villefranche contrastait bien évidemment avec la tristesse locale mais il n’y avait pas d’équivoque. La victoire du pays Beaujolais 16-32 ne souffre d’aucune contestation et c’est bien sur cela qu’il faut désormais se pencher en préparant la prochaine rencontre.

En lever de rideau, la Départementale accueillait Prades, pensionnaire de Pré-Nationale, pour le compte des 1/8ème de finale de la Coupe de la Ligue. Courte défaite 24-25 face à une équipe sans  grand génie mais qui a su profiter d’une défense fébrile et surtout acculée devant sa zone et sans réaction sur les entrées dans les 9 mètres. Du coup les artificiers héraultais en ont plutôt bien profité. Dommage car il y avait la place pour s’imposer. Même si l’on perd des balles en contre ou sur attaque placée, cela demeure logique face à une équipe hiérarchiquement supérieure. Par contre, si vous offrez du jeu et du mouvement à des joueurs adroits techniquement cela fait vite mal même si la douleur vient des 9 mètres. Bon match tout de même du jeune Sylvain Pesenti dans les buts durant la seconde période. Martial Richard dans son rôle de pivot a su profiter de bons ballons même si avec ses coéquipiers, ils ont quelques fois buté sur un bon gardien. Cela a souvent tenu plus de la fébrilité que de la maladresse. Cette défaite n’a rien de dramatique. Elle stoppe juste une bonne raison de se frotter à plus fort que soi. Du coup les bagnolais vont concentrés leurs efforts sur un championnat qu’ils dominent pour l’instant et conserver un œil sur la Coupe du Gard qui demeure un deuxième objectif. Un peu comme une arrière pensée.

 

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