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Les révoltés du 1er Mai

Il était une fois dans un pays fort fort connu que l'on appelait Les Eyrieux, un Roi marseillais redouté de tous, se présentait en terre bagnolaise avec l'intention d'y prélever un nouveau succès. L'occasion était belle de promouvoir une couronne acquise de fort belle manière après 8 mois de lutte. Si l'on compare les deux parcours et notamment celui des 3 à 4 dernières semaines, les pronostics ne donnaient pas cher de la peau des "Rouge et Vert". Sauf qu'une bande d'insurgés ne l'entendaient pas ainsi. Décidés à se faire plaisir pour leur dernière sortie à domicile, l'ambition était de présenter la meilleure image possible et surtout de tout donner pour ne rien regretter. Richard Broche, toujours blessé, assis dans l'entrée devant le vestiaire de ses copains laissaient deviner toute son envie de participer à une fête pareille. Il fallait absolument être aussi à la hauteur des absents. En ce qui concerne les présents, on peut dire que la fête était déjà réussie avant le moindre coup de sifflet. Plus le moindre centimètre carré de place n'était disponible. La faute à un public mobilisé et partagé. D'un côté des marseillais venus en nombre. De l'autre côté des bagnolais vexés que l'on puisse faire plus de bruit qu'eux.  Ils n'en savaient encore rien, mais au final, les spectateurs changeraient d'appellation pour se transformer en privilégiés.
Les premiers instants de la rencontre anticipaient sur la suite. Une lutte sans merci des deux équipes qui se rendaient but pour but avec au passage un bon départ de nos "chouchous" décidés à bien défendre et à profiter de la moindre occasion (4-3). Profitant d'un repli marseillais relativement lent, les bagnolais ouvraient des brèches dans la meilleure défense du championnat. Mais il fallait tout de même réussir un exploit pour marquer. A ce jeu, Jérémy Barbette glissait quelques ballons bien négociés par Khalil Sandadi en pivot dans des positions plus que difficiles. Alex Maussion montrait beaucoup d'audace tout comme Julien Souche sorti de son aile gauche pour tirer en appui au poste d'arrière. Il n'en fallait pas moins pour espérer (8-7). Le temps défilait à la vitesse d'un TGV et l'intensité investie par les deux équipes offraient un spectacle de qualité. Peu après le quart d'heure, les bagnolais connaissaient un moment de flottement après une ou deux actions qui leur semblaient litigieuses et deux exclusions (14-15). Mais cela allait redynamiser tout ce petit monde plutôt que de l'éteindre. Stephen Diaz sur un "kun-fu" redonnait du caractère à la partie et enflammait au passage les travées des Eyrieux. Il était suivi de peu par un Renaud Saperes, à peine sorti de l'infirmerie, mais qui trouvait la force d'arracher un ballon aux abords d'une zone pourtant bien protégée. La manière était belle, l'envie était palpable malgré des marseillais bien organisés mais qui avait beaucoup de mal à reprendre les commandes du jeu (17-16). La pause se rapprochait finalement trop rapidement car Mathieu Mure s'engouffrait dans la défense pour arrachait l'avantage. On aurait voulu que cela continu mais 10 minutes de pause était absolument nécessaire avant de remettre les gaz. Le score de 19-17 à la faveur des "Rouge et Vert" promettait une suite avec plein d'idées.
Les premières minutes de cette seconde période démontraient qu'un passage par les vestiaires avaient fait le plus grand bien. Lancé comme un bolide, la machine bagnolaise ouvrait des perspectives que peu imaginé. 23-19 après 8 minutes donnaient le tournis à plus d'un en tribune, mais le handball est une discipline ou tout se mérite et à chaque instant de surcroît. Devenant subitement muet durant près de 10 minutes, les bagnolais allaient souffrir et voir des marseillais revenir dans la lutte à 23-23. A la recherche d'un second souffle et dans la pire difficulté, du moins pour le moment, l'essentiel était de courber l'échine et de rester solide avant un nouveau temps fort. Les exclusions n'arrangeaient pas la sauce mais il fallait s'adapter d'autant que l'adversaire du jour subissait lui aussi les sanctions disciplinaires. Et puis, le soleil se remit à briller alors que le public semblait se faire une raison quant Marseille reprit l'avantage à 24-25. Le "Barbette Show" pouvait débuter. En manque de solution, Jérémy Barbette parvenait à s'en créer pour le plus grand bonheur de ses coéquipiers, à l'image d'un tir de 12 mètres et à un moment chaque but pesait de tout son poids. Durant 3 à 4 minutes le jeu s'appuyait sur notre demi-centre. Mais il n'était pas seul bien heureusement. Juno Botuli dans ses buts sortaient quelques ballons bien venus. Alex Maussion toujours présent ou encore Julien Souche prenant le flambeau tendu par Stephen Diaz, défiaient cet adversaire solide techniquement mais qui semblait craquer nerveusement devant la difficulté. Malgré un état de fatigue avancé, les bagnolais carbonisés luttaient avec courage et le public ne s'y trompait pas. Et que dire lorsque Khalil Sandadi promu au poste d'arrière lors d'une infériorité numérique ? Le voila parti pour tirer par dessus ... sauf qu'il proposait un "schwenker", sorte de feinte en suspension suivi d'un rebond, lui-même suivi par un contournement de l'adversaire, pour déclencher un tir et provoquer un peu plus un public déjà soumis à un taux d'adrénaline plus qu'élevé (27-26).  On se dit à cet instant que les mouches avaient changé de handballeur. Sauf que dans ce genre de rencontre, la conclusion du scénario ne s'écrit jamais avant la 60ème et ultime minute. Les bagnolais inscrivaient même un 28ème but et s'offrait deux buts d'avance mais le manque de lucidité, la recherche de solution devenue impossible transformaient la fin de rencontre. Marseille arrachait l'égalisation à 14 secondes du terme (28-28). Les bagnolais se précipitaient une dernière fois pour ne pas mourir sur  un match nul leur paraissant injuste vu les efforts déployés. Un coup franc sanctionnait  une dernière faute et le chronomètre s'arrêtait avant l'ultime seconde. L'impossible était dans nos mains ou plutôt dans celle d'Alex Maussion. Pendant que la plupart se résigner à un match nul, on s'attendait à ce que l'on voit la plupart du temps. Mais il y avait un "mais" avec un "M" majuscule au point de transfigurer le "Mais" en M.... Face à un mur de bras, il catapultait un "Missile" dans la lucarne gauche sans qu'aucune réaction du gardien ne soit possible. Par contre, côté bagnolais on captait très vite l'issue. Les Eyrieux explosaient dans une liesse indescriptible. Les joueurs lâchaient leur émotion sur Maussion pendant que le public exprimait pleinement sa  joie d'être là. M. le Maire, l'adjoint aux Sports ou encore les élus de la RCL applaudissaient et souriaient après ce qu'ils avaient vécus. Soulagés et heureux, les joueurs bagnolais quant à eux, ont mérité cette victoire. La bascule ou un nul auraient tout aussi bien sanctionnés les débats, mais le terrain a tranché au point de récompenser des bagnolais clôturant leur saison à domicile par le plus beau des succès.
Côté marseillais c'était un peu la gueule de bois et la déception. Déception qui poussait même à porter réclamation. Pas très joli pour une équipe aussi vaillante et aussi belle. Assis sur un parcours sans reproche, il faut savoir accepter la défaite comme l'on sait encaisser les victoires d'autant que celle là ne donne pas l'impression d'avoir été volé. Ce soir, s'il fallait choisir entre défaite et montée, le choix était pourtant facile. Tout le monde a vécu un match superbe avec une succession d'évènements propre à bouger le relax des spectateurs.  Nous souhaitons bon vent aux marseillais pour la saison prochaine.      

Les acteurs/buteurs : Sylvain Pesenty (5 arrêts), Juno Botuli (7 arrêts), Alex Maussion (7), Jérémy Barbette (6), Khalil Sandadi (5), Julien Souche (4), Renaud Saperes (4), Mathieu Mure (1) Stephen Diaz (1), Baptiste Combaluzier (1), Guillaume Alegre, Richard Martial,

 

Excellence Régionale :

En voyage du côté de Bellegarde, nos joueurs n'ont pu s'imposer lors d'un périple difficile à gérer d'autant que les locaux jouaient une partie de leur maintien. Au final, une défaite de 7 buts et quelques regrets car un peu plus d'ambition et de jeu auraient pu donner plus de goût dans cette fin de saison. Nous n'en voulons bien évidemment à personne mais c'est simplement une manière d'exprimer des regrets face au potentiel que l'on entrevoit chez la plupart et en vertu des dernières prestations.

Nos jeunes :

Les "-9 ans" : pas de rencontre.
 

Les "-12 ans" : pas de rencontre.
 

Les "-14 ans" :
La section des - 14 ans a organisé et proposé un beau tournoi en cette journée du 1er Mai 2010. Les équipes du Grau du Roi I et II et d'Alès complétait l'affiche avec une équipe Bagnolaise décidée à se régaler. Malgré leur titre de champion du Gard (1er division), nos joueurs ont proposé de belles choses mais ils ont certainement eu l'occasion de mesurer ce qui les séparaient du niveau affiché par leurs adversaires. Cela ne remet pas en cause leur titre loin de là. Et puis, il n'y a pas que le résultat dans la vie, surtout à cette époque de l'année ou tout est joué. L'essentiel était de se régaler et le but est atteint. Côté progrès si l'on en cherché on a vu beaucoup de choses intéressantes par le niveau de jeu proposé. Il y a  un mélange d'espoir et de travail à accomplir. N'oublions jamais que tous ses jeunes, même les meilleurs, sont en phase d'apprentissage.

Les résultats de ce tournoi.

HBBM 26 / GRAU DU ROI(I) 29
GRAU DU ROI(II) 13 / ALES 26
HBBM 27 / GRAU DU ROI(II) 20
GRAU DU ROI(I)  13 / ALES 10


Les "-16 ans" : Pas de rencontre.

 

 

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