A l'image de ce que l'on avait vu et vécu à Arles, les bagnolais ont donc subi un destin similaire face à une équipe de Frontignan déterminée à sauver sa peau dans ce championnat de Nationale 3. Après la victoire face à Ajaccio et celle obtenue dimanche dernier devant Prades, on pensait à Arles comme à un mauvais souvenir. Hélas, celui-ci à ressurgi en montrant les  limites actuelles. A la décharge des joueurs, les absences ont pesé lourd surtout au niveau de rotations propres à faire souffler et à conserver la lucidité nécessaire à gagner. L'entame de rencontre était équilibrée et le score était donc logique dans un chassé-croisé incessant. Bagnols se montrait plutôt efficace en attaque grâce notamment à Benoît Chevalier mais connaissait les pires difficultés à stopper les velléités locales une fois replacés devant la zone de Thomas Potier (4-4).  Le premier quart d'heure sonnait comme un moment de domination. 3 buts d'avance concrétisaient une défense plus solide au service de montées de balles percutantes (9-12). On croyait à une période de chauffe terminée, mais le temps, et pas seulement le chronomètre, allait virer de bord. Frontignan durcissait son activité défensive au point de provoquer quelques arrêts de jeu pour des bagnolais cloués au sol durant quelques instants. Le jeu reprenait tout de même et la tendance changeait de couleur. Des locaux toujours plus percutants retrouvaient l'espoir avant la pause (14-14). Côté bagnolais le changement de type de défense n'avait guère d'influence car la mobilité et la percussion n'était pas le point fort. Ce coup de "mou" offrait l'avantage aux maritimes qui regagnaient sur le plus court des avantages (15-16).

Les premières minutes de la seconde période étaient plutôt mal appréciées par les bagnolais. Sur le plan défensif, l'immobilité perdurait et  permettait aux locaux de gagner des duels à 6 mètres ou de trouver un pivot étrangement seul. Peu de ballons arrivaient sur les côtés au profit d'une réussite basée essentiellement face aux buts.  On avait l'impression que la foudre s'abattait sur la maison bagnolaise. Une défense en perdition et des offensives gâchées par des tirs hors cadres ou stoppés par une ligne défensive toujours agressive (17-14) qui ne faisait qu'approuver les mauvais choix. Ces 3 buts de retard criaient aux oreilles comme une sirène appelle à l'urgence d'intervenir. Mais en voulant retrouver le calme, nos joueurs s'attiraient des exclusions qui allaient jouer un grand rôle. On en comptera pas moins de 6 au total dont 4 en deuxième période. Difficile dans ces conditions de garder sa lucidité pour trouver des solutions. La lutte était âpre et malgré une tension très vive, Bagnols versait dans le courage pour retrouver la parité (24-24). Court instant d'espoir, car entre exclusions, énervements et  shoots dans de mauvaises conditions, les choses allaient à nouveau se gâter. Des locaux visiblement plus frais et surtout plus mobiles, s'ouvraient des espaces dans une défense préférant la réaction à la dissuasion et à la percussion. L'exaspération prenait alors le pouvoir face à un chronomètre qui défilait toujours plus vite. Le tableau d'affichage quant à lui ne faisait aucun effort pour calmer les esprits (27-24). Côté bagnolais, on luttait toujours pour accrocher ce qui paraissait presque improbable à surmonter vu la physionomie de cette fin de partie. On s'en remettait au courage et aux dernières forces jetées. La lucidité et les bons choix n'étaient déjà plus de mise. Du coup, Frontignan s'imposait 30-28 au terme d'un match animé en tout point de vue.

La déception était de mise dans les vestiaires bagnolais après la rencontre. Conscients d'être passé un peu à côté. Les absences ont certainement pesé, mais cela n'enlève rien au succès des frontignanais qui luttent pour leur maintien. Après Arles et aujourd'hui Frontignan, on pourra dire que l'on aura participé au redressement des autres. C'est une maigre consolation en forme de clin d'oeil mais c'est aussi la réalité. Cette défaite ne peut faire abdiquer nos joueurs. Ils doivent se montrer beaucoup plus performants défensivement quelques soient leurs moyens. Frontignan l'a montré. Quant à l'attaque, elle doit se montrer, à l'image de sa défense, avec plus de mobilité et un engagement vers le but sur fond de détermination et prise d'espace à grande vitesse. On se consolera un petit peu dans le fait que l'on a un peu retrouvé une relation avec le pivot propre à marquer des buts. On finira donc sur cette note d'espoir. Prochain rendez-vous samedi prochain aux Eyrieux avec une session de rattrapage face à Valence, candidat au maintien. Décidément c'est la saison.

Les acteurs/buteurs : GB : Thomas Potier puis Juno Botuli - Benoit Chevalier (7), Alex Maussion (4), Baptiste Combaluzier (4), Martial Richard (4), Jeremy Barbette (3), Renaud Saperes (3), Stephen Diaz (2), Romain Pons (1), Benjamin Perez.

Excellence Régionale :

Vacances.

Nos jeunes :

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Les "-16 ans" : Vacances.