Mais où étaient nos
Bagnolais !
Une mi-temps pour rentrer dans le match, voilà une phrase qui pourrait
résumer le premier match officiel de la saison 2011/2012, match du
premier tour de la coupe de France.
L’équipe de Rhône
Eyrieux plus déterminée et au jeu bien léché a su en une mi-temps
créer un écart suffisant pour être le vainqueur à l’issu de la
rencontre.
Certes cette équipe sera s’en doute une des favorites à l’accession à la
N2 sur la poule 7 du championnat de France de N3.
Mais nos bagnolais ont eu
trop d’absences en défense et en attaque pour prétendre à la victoire.
Score à la mi-temps 15 à
7.
La deuxième mi-temps
sonna le réveil.
Au retour des vestiaires et après une mise au point du coach Jérémy
Barbette, les rouges et verts se montraient plus agressifs en défense et
plus efficaces en attaque.
La relation arrière-pivot permettait à Khalil Sandali d’être le meilleur
buteur avec 7 réalisations.
Dans les barres Juno Botuli lui aussi montrait de belles choses avec 14
arrêts.
Mais malgré cette réaction le retard était trop grand et le score final
sans appel.
Victoire pour Rhône
Eyrieux 28 à 24.
Certes le coté droit
était diminué par les blessures de Sébastien Edgar, Garry Meunier,
Noureddine Dahmani et Benjamin Perez. Seul Baptiste Combaluzier, patte
gauche, était présent.
Pour le début du
championnat de N3, face à un prétendant à l’accession en N2: Monaco, il
faudra montrer un autre visage dès l’entame de la rencontre.
Les acteurs du match:
BOTULI : 14 arrêt en 52 mn - PESENTY : 1 arrêts en 8mn
BROCHE : 1 - SAPERES : 3 - HADDAD - GARNY : 1 - DIAZ - SANDADI : 7 -
QUEVA : 1 - CHAMPION : 3 - COMBALUZIER : 4 - MAUSSION : 2
LE
BILAN DU COACH
UN PREMIER TEST ENTRE FRUSTRATION ET
MOTIVATION
Cela fait un mois que nous sommes sur le
pont, à préparer cette nouvelle saison avec pour ambition de faire
progresser ce groupe encore plus loin, encore plus haut. Les recrues
estivales nous permettent d’étoffer l’équipe existante.
Ainsi, la reprise fût dure physiquement, les séances intenses et le
moral au beau fixe. Après quelques matches de préparation ponctuées par
des fortunes diverses, nous étions en droit de s’attendre à une belle
confrontation ce samedi contre l’équipe de Rhône-Eyrieux Ardèche.
En effet, cet adversaire qui monte de pré-nationale et qui a gagné la
coupe de France régionale quand même, s’annonçait clairement comme un
adversaire valeureux pour ce premier tour de coupe de France, version
nationale.
Mais voilà, sur le terrain, nos attentes se sont vite révélées un peu
trop ambitieuses. Nous balbutions dès le départ notre jeu par un manque
d’application et de rigueur défensive et offensive. De là, notre
adversaire, comptant dans ces rangs un certain nombre de joueurs
expérimentés, n’en demandait pas tant pour nous mettre au supplice et
nous infliger une première mi-temps dont nous devrons nous souvenir pour
la suite.
Résultat au bout de 30 minutes, le tableau d’affichage marquait le score
de 15 à 8 en notre défaveur.
Malgré une remise en question dans les vestiaires, le score allait
continuer d’enfler en deuxième mi-temps atteignant la barrière des 1O
buts de retard. De toute évidence, nous avions des difficultés à faire
surface mais des signes encourageant pointaient leur bout du nez. Ainsi,
avec une défense légèrement plus mobile et agressive, nous récupérions
plus de ballons que nous réussissions enfin à bonifier par quelques
montées de balle bien négociées et du jeu beaucoup plus simple en
attaque placée.
En fin de rencontre, notre défense beaucoup plus haute nous permit
presque de revenir à portée de fusil, laissant transparaitre une défaite
honorable mais non révélatrice de l’ensemble de la partie.
Score final de 28 à 24 en faveur des locaux du soir.
De la frustration, oui car nous étions en
droit de nous attendre à une prestation de meilleure qualité suite à
notre préparation.
De la motivation, oui car les choses sérieuses ne commencent que la
semaine prochaine avec le déplacement chez un prétendant annoncé à la
montée en nationale 2. Ils nous restent donc une semaine pour se servir
de ce non match pour recadrer certaine chose et se mettre au travail
avec beaucoup de rigueur, de détermination et d’envie, critères qui nous
ont cruellement fait défaut en Ardèche.