TOURNOI DU SOLEIL 2004

 

Saint-Raphaël - Istres

La première rencontre proposée au public opposait le nouveau venu en Première Division Saint-Raphaël à une équipe de Istres que l'on ne présente plus. Les premières minutes étaient favorable au promu grâce notamment à une base arrière percutante. Puis au fil des évènements, les istréens revenaient d'abord à hauteur de leurs adversaires juste avant la pause. Le score de 15-15 promettait une deuxième période pleine de suspense. Le scénario espéré changeait la version de l'histoire grâce à une défense d'Istres performante dans la récupération de balle. Les contres étaient percutant et efficace au tableau d'affichage. L'écart se creusait marquant l'emprise istréenne face au collectif de Rudy Bretch éprouvé et éprouvant des difficultés à se redresser. Au final Istres s'imposait 27-25. Même si l'écart n'est pas significatif, la domination et le contrôle des  opérations étaient du côté des hommes de  Jan Basny, heureux de s'être imposé face à une équipe de Saint-Raphaël visiblement encore loin de son meilleur niveau.

Toulouse-USAM Nîmes
Cette fut de loin la plus palpitante et la plus indécise des deux rencontres. Autant Saint-Raphaël-Istres fut une excellente mise en bouche, autant le suspense fut garantie avec un chassé-croisé incessant ou les cadeaux et la fraternité n'eurent aucune place. L'USAM Nîmes avec ses petits gabarits étaient les premiers a affiché une présence physique imposante sur le plan défensif. Toulouse un moment surpris s'adaptait et répondait avec détermination. Le public ravi de voir un match digne d'une rencontre officielle se prenait au jeu. Connaisseur avec la réussite toulousaine mais partisan avec l'abnégation nîmoise, voisinage oblige. L'engagement physique ne baissait pas d'intensité malgré la chaleur écrasante de ce début de soirée. Les petits hommes voyaient leur agressivité sanctionnée par des exclusions temporaires. Cela ne décourageait en rien l'acharnement nîmois à défendre son but. Du coup il était impossible de prédire qui prendrait le pas sur l'autre. On se rapprochait trop vite de la fin de la rencontre sans qu'un pas décisif soit tranché. Au final, Toulouse s'imposait sur la plus courte des victoires avec un petit but (26-25).